KLR conjugue ses inspirations musicales et cinématographiques pour réinterpréter des scènes cultes. Elle expose ses traits à même le mur en noir et blanc, comme une forme d’écriture qui relie cinéma, musique et dessin.
Elle dessine à la ligne claire, technique emblématique des BD franco-belges et des comics des années 1950 à 1970, transmise par les bédéastes Hergé, Franquin et, plus récemment, Charles Burns. Elle met en lumière un héritage culturel marqué par les Trente Glorieuses, symbole d’une époque de virtuosité artistique et de bouleversements sociaux.
Ces références nourrissent un lien intergénérationnel. L’exposition est aussi le témoignage d’une artiste qui rend hommage à la nostalgie et à la pop culture.