Garce Club x CEM Vernissage de MARION RUSZNIEWSKI
Le collectif Garce Club présente au CEM l’exposition « Doing it to death » de Marion Ruszniewski. La photographe parisienne retrace vingt années de clichés au Bataclan, salle mythique de Paris. Un parcours de passion, de résilience et de lumière, centré sur les femmes des musiques actuelles, proposé dans le cadre des Journées du Matrimoine.
Après le vernissage : blind test, performances et Dj set (Selecta) par le Garce Club !
Le Garce Club est un collectif havrais fondé par et pour les femmes et les minorités de genre évoluant dans les milieux musicaux, culturels et artistiques. Iels souhaitent créer un réseau d'entraide et de soutien solidaire, un espace où partager compétences, réflexions et expériences.
Photographe de concerts depuis plus de vingt-cinq ans, collaboratrice régulière du magazine Rock&Folk, Marion Ruszniewski a capté l’âme des scènes, des groupes underground aux icônes internationales. Le 13 novembre 2015, elle survit aux attentats du Bataclan. Trois mois plus tard, malgré les blessures, elle reprend son appareil et continue à photographier la musique, transformant la peur en force et la douleur en mémoire.
À l'occasion des Journées du Matrimoine, le Garce Club et le CEM présentent une trentaine de ses clichés pour mettre en lumière des artistes féminines telles que PJ Harvey, Marianne Faithfull et autre Beth Ditto. L’exposition célèbre le talent, la liberté et la puissance des femmes sur scène, vus par l’œil d’une photographe.
Ces clichés sont issus d'un livre de photos, « Doing it to death » (titre de The Kills qui ont évidemment donné leur accord pour cet « emprunt »), qui retrace un parcours de 20 années de travail de 2005 à 2025, avec évidemment un chapitre consacré aux événements de 2015.
Les textes qui accompagnent les photos, écrits par Doris Le Mat-Thieulen, musicienne et journaliste basée au Havre, amie de Marion depuis près de trente ans, servent de support narratif, donnant contexte et profondeur à ces images puissantes. On notera que la préface est assurée par Philippe Manœuvre.
Livre et exposition forment un manifeste : l’art comme arme, refuge, victoire — et surtout, lumière face à l’obscurantisme.
